Le Cancer, ce fléau qui touche chacun d’entre nous de près ou de loin

 

Vous connaissez quelqu’un qui est ou a été atteint d’un cancer autour de vous ?

 

Un papa, une maman, une sœur, un frère, un ou une amie, l’enfant d’un proche, peut être le vôtre ou vous même…

 

Peu de personnes sont épargnées, n’est ce pas ?

 

Tout d’abord qu’est ce que le cancer ?

 

Comment se vit l’annonce de cette maladie ? Comment l’avez-vous vécu ?

 

Et aujourd’hui, comment vivez-vous avec ? Peut-être la maladie peut se vivre autrement ? Quoi qu’il arrive, il y a un avant et un après.

 

Comment faire face et continuer d’aller de l’avant, que vous soyez malade ou accompagnant ? Comment cette maladie est vécue par vos proches, par l’entourage ?

 

Que vous apportera cette épreuve de la vie ?

 

Autant de questions qui se posent, et bien d’autres encore…

 

 

 

« Le cancer », Il me semble que cette maladie est omniprésente. Pourtant, nous ne voulons pas la voir, pas en entendre parler, car elle est porteuse de peurs … de mort. Vous connaissez quelqu’un mort à la suite d’un cancer ? Probablement… Et à la fois un plus grand nombre de personnes en guérissent aujourd’hui.

 

Lorsque la maladie arrive, une spirale infernale se met en place. C’est un électrochoc, une détresse immense.

 

Comment vit-on l’annonce d’une maladie comme celle-ci ? Je ne crois pas avoir entendu un jour quelqu’un qui l’ai bien vécu…les phrases qu’on entend sont « Je me suis pris-e un mur en pleine face », « je suis tombé-e à genou », « j’ai été pris-e de panique »… Bien sûr que l’annonce est un moment des plus douloureux, rempli de peur, d’inconnu, de tout ce qu’on entend de négatif sur ce « fléau », sur cette « M…. »,

 

 

 

Mais comment pouvons-nous le vivre autrement à ce moment là ???

 

 

 

Dans un premier temps, l’émotion vous envahi totalement. Mais pourtant vous faites face au jour le jour. Ce que je vous invite à faire, c’est à vivre l’émotion pleinement, où se loge t’elle ? Observez à quel endroit du corps ça fait mal, où se situe la peur ? Est-ce vis-à-vis de vous « m’aime » ou des autres ? Prendre un temps de pause pour « digérer » et accueillir la situation jour après jours … mois après mois.

 

 

 

D’abord, nous entendons que chaque cas est différent puisque chaque personne est différente. Il existe certes des protocoles classiques pour chaque maladie et nous nous rendons vite compte que notre voisin qui a le même cancer peut avoir un traitement différent.

 

A ce moment là on nous explique et on nous présente la maladie.  Nous sommes faits de cellules et le cancer est une cellule qui « devient folle ». C’est de cette manière que les médecins oncologues l’ont expliqué à mon fils atteint d’un lymphome de Hodgkin (ou cancer des ganglions). Cette cellule se multiplie en de nombreuses cellules « folles ». Ceci crée des anomalies dans l’organe ou les organes atteints qui ne peuvent plus fonctionner normalement.

 

 

 

Aujourd’hui, je ne viens pas vous apporter des réponses sur votre cas de cancer car les médecins cancérologues qui vous accompagnent sont les mieux placés pour en parler et vous soigner.

 

 

 

Pour ma part, je viens témoigner sur la façon dont on peut vivre les situations plus ou moins douloureuses autour de la maladie.

 

 

 

Dans un second temps je vous invite à prendre du recul pour observer les ressources que vous mettez en place pour vous battre contre votre maladie ou pour accompagner un proche atteint. Observez le guerrier que vous êtes ou le guerrier que vous voyez en votre proche qui est malade.

 

 

 

Observez également comment réagissent vos proches sans jugement, seulement dans l’accueil de ce qui est. Il est des personnes qui sont présentes et vont tout faire pour alléger votre quotidien. D’autres qui vont vous proposer leur aide mais il ne faut pas que ça dérange trop leur quotidien. Et puis il y a ceux qui n’osent plus venir vers vous, ceux qui ne savent pas quoi dire, quoi faire … ceux qui ne peuvent pas … Et puis aussi, ceux qui pensent à votre place que vous avez besoin de repos et qu’il ne faut pas vous déranger, que vous préférez sûrement être seul … Et encore, ceux qui n’osent plus rire en votre présence. Ceux qui vous plaignent et qui se plaignent également. Ceux qui ont peur que ça leur arrive et qui préfère s’éloigner pour ne pas se confronter à leur propre peur…etc…

 

 

 

Il y a des moments où on en veut à tout le monde et d’autres moments où on est en capacité de comprendre que chaque personne réagit différemment face à la maladie…c’est ainsi… Il n’y a rien d’autre à faire que laisser venir ceux qui se présentent et qui vous font de beaux cadeaux… un geste, un sourire, des mots et pensées positives, une aide qu’on n’attendait pas, etc….

 

 

 

La maladie est là, c’est votre quotidien…Petit à petit vous réalisez qu’après cette détresse, Elle vous apprend à revenir à l’essentiel et à vous transformer.

 

Dans un précédent article j’ai écrit ceci : « Nous ne savons jamais vraiment qui nous sommes. Cependant, il est important de savoir que nous cheminons pour aller vers cet être qui grandit à l’intérieur de nous. Cette lumière qui s’illumine au fil du temps, de notre existence, de notre chemin de vie avec ses moments de joie et ses moments plus difficiles. C’est ce qui nous fait avancer et évoluer vers qui nous sommes aujourd’hui. » Ces phrases ont toute leur place également dans cet article-ci puisque la maladie nous fait évoluer et parfois même de manière très positive.

 

 

 

La maladie fait réfléchir à l’essence même de la vie et de qui vous êtes. Comme a dit un jour Paolo Coelho : «  Les tempêtes ne viennent pas toutes perturber ta vie. Certaines viennent pour dégager ton chemin ». On ne voit plus la vie de la même façon et on est alors en capacité d’être et de vivre l’instant présent car la mort est peut être pour demain. On ne reporte plus toutes ces choses qu’on rêvait de faire. On veut faire le plus plaisir possible à ce proche qu’on accompagne. On est à l’écoute de nos envies, de ce que nous dicte notre cœur plutôt que de faire notre devoir.

 

 

 

Mon fils m’a dit il y a quelques jours alors que je lui disais que j’écrivais un article sur le cancer : « Maman, c’est grâce à ma maladie que tu es devenue hypnothérapeute et que je suis Moi aujourd’hui !»

 

Et moi de lui répondre : « Oui et c’est grâce à ta maladie si nous avons tous évolué. Tu as montré à toutes les personnes qui ont croisé ton chemin qu’il fallait vivre simplement et accueillir le moment présent. Tu es sage, tu sais faire ce qui est bon pour toi, et tu nous montres un très bel exemple. Merci. »

 

 

 

Comment peut-on arriver à cette sagesse ? Comment est-il possible de vivre chaque instant comme si c’était le dernier ? Il est important de réussir à vivre pleinement l’instant présent, sans regretter le passé, ni se projeter sans arrêt dans le futur. Il est possible d’apprécier toutes les choses simples de la vie, comme se promener dans la nature, prendre le temps de rendre visite aux gens qu’on aime…

 

 

 

Respirez en conscience, prendre du temps pour soi…

 

 

 

…Ecoutez votre cœur, il sait !!!