La mort et le deuil

Qu’est-ce que la mort ?

Quelles sont nos peurs face à la mort ? Comment aborder le deuil des êtres que nous aimons ?

 

Il n’est pas facile de parler de la mort, il est parfois plus facile d’écrire.

Nous savons tous que nous naissons pour vivre notre vie et mourir. La nature est ainsi faite. Tout comme les graines que l’on sème, poussent, grandissent, deviennent de belles fleurs, puis finissent par faner.

Alors, qu’est ce qui fait que la mort est si difficile à accepter dans notre société ? Beaucoup d’entre nous, ont peur de la mort. Mais de quoi avons-nous peur réellement ? Est-ce la peur de vieillir ? Est-ce la peur de ce qu’il y a après ? Est-ce la peur d’être seul, ou encore la peur du manque lorsqu’un de nos proches, décède ? Quelles sont nos croyances face à la mort ? Que nous dit la société, la tradition familiale, ou encore la religion ? Quelles questions nous posons-nous ?

Nos croyances peuvent évoluer au même titre que nous grandissons en âge et en sagesse. Accepter la mort, nous permet de mieux vivre chaque instant de notre vie. Ne serait-il pas possible de changer nos croyances pour qu’elles nous apaisent et nous permettent d’aborder nos difficultés de manière sereine et douce ?

Personnellement, j’ai envie de croire que la mort n’est pas une fin en soi, qu’il y a quelque chose de beau et de merveilleux quand on rejoint le royaume des anges. Cette croyance me permet d’être confiante et de profiter de ma vie, ici et maintenant. Je veux croire en cela car, pour avoir accompagné mon père et ma mère en fin de vie, j’ai vu comme leur visage était apaisé lors du passage vers autre chose.

D’ailleurs, n’avez-vous jamais connu, entendu des témoignages de personnes ayant vécu la mort quelques secondes ? Certaines racontent avoir ressenti une grande sérénité et vu une belle lumière d’amour au fond d’un tunnel.

Il est probable que le plus douloureux dans notre vie, c’est la mort d’un être cher. Car cette mort provoque un grand vide, ce sentiment insupportable de séparation pour toujours, de manque permanent. Pourtant, parfois, lorsque la personne est vivante, on ne la voit pas très souvent, mais, lorsqu’elle décède, le vide et le manque s’installent.

Observez comme le temps nous permet d’accueillir la mort de nos êtres les plus cher, de plus en plus sereinement. Ce temps est plus ou moins long selon les personnes, mais il faut respecter ce temps d’acceptation et sa durée … comme dit la chanson de … « Il faut laisser le temps au temps »

Ce temps est nécessaire pour laisser évoluer nos émotions. Des stades ont été répertoriées comme les 7 étapes du deuil qui sont les suivantes :

1-      Le choc et le déni

2-      La douleur et la culpabilité

3-      La colère

4-      La frustration de la perte subie

5-      La dépression et le manque

6-      La reconstruction

7-      L’acceptation

Même si la souffrance de la perte d’un être cher est propre à chacun, comprendre ce processus permet de nous aider à traverser cette douleur émotionnelle. Et gardons à l’esprit qu’il est possible de surmonter nos sentiments de tristesse extrême ; Le temps est notre allié.

Observez enfin les souvenirs, ne remarquez-vous pas que seuls les meilleurs restent ? Pour ce faire, il est bien sûr nécessaire de passer par toutes les étapes du deuil. La première étape est d’autant plus difficile lorsque la mort a été brutale. Il est évidemment très douloureux de ne pas avoir eu le temps de dire au revoir à une personne aimée.

C’est pourquoi, nous pouvons prendre la résolution de mesurer l’importance des séparations et de les vivres en conscience. Et nous pouvons aussi l’expliquer à nos proches, voir à nos enfants : se dire « au revoir », c’est essentiel, même si on est fâché car on ne sait pas ce qu’il peut arriver. Et vivre avec des regrets est extrêmement difficile et négatif.

Parfois, la vie nous malmène et nous sentons la mort toute proche. Cette éventualité est effrayante, traumatisante, mais malgré tout, elle nous offre la possibilité de prendre conscience du bonheur de vivre. Alors, nous sommes capables d’évoluer, de changer, d’aborder la vie autrement. La vie est précieuse, réalisons dès à présent que nous devons en prendre soin.

J’ai envie de vous transmettre et partager mon expérience.

Il est un slogan qui m’est cher : « M., sa force c’est LA VIE ». Ce jeune homme de 14 ans, mon fils, m’a appris la valeur de la vie pendant son combat contre la maladie, un lymphome de Hodgkin, qui a failli lui coûter la vie à plusieurs reprises. Sa force a toujours été de croire en lui et à sa capacité à accepter les choses qui lui arrivent. A souffrir quand il a mal et uniquement à ce moment-là…ni avant, ni après…et le reste du temps, profiter de la vie. Il nous a donné une belle leçon de vie à nous, sa famille proche, ses amis.

Pour conclure, la mort nous accompagne tout au long de la vie. Il ne s’agit pas ici de minimiser la douleur, mais de la vivre lorsqu’elle doit être vécu car refouler ses émotions ne fait que les étouffer. Il est important de savoir qu’alors, un jour ou l’autre elles resurgissent comme un volcan en éruption. L’idée est de trouver des solutions pour accepter nos épreuves et mieux vivre la mort et le deuil des personnes que nous aimons.

Belle vie à tous !